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 Le Hibou Moyen-duc

 

 Numéro d’inventaire 1990.2.6

1 - Biologie
2 - Biogéographie et statut de conservation
3 - Références scientifiques et techniques (Taxidermie)
4 - Éléments d’histoire liés au spécimen
5 - Usages muséographiques ou pédagogiques
6 - Aspects légaux

1 - Biologie

Espèce Asio otus (Linné, 1758), issu du milieu naturel. Adulte non sexé.

2 - Biogéographie et statut de conservation

Spécimen mal documenté, originaire de France, sans plus de précision, collecté à la fin des années 1980. Cette espèce à large répartition n’est pas considérée en danger (classée Least concern par l’IUCN) mais ses effectifs décroissent. La carte de répartition mondiale de l’espèce est accessible sur le site de l’IUCN.

3 - Références scientifiques et techniques (taxidermie)

Ce spécimen n’a fait l’objet d’aucune publication.
 
Taxidermie
Naturalisé en 1990 par Yves Walter, collaborateur de longue date du muséum. 

4 - Éléments d’histoire liés au spécimen

Ce spécimen a été préparé pour le muséum de Bourges afin d’illustrer son espèce dans une salle dédiées aux rapaces. 

5 - Usages muséographiques ou pédagogiques

Ce spécimen illustre son espèce dans la salle des Rapaces.

6 - Aspects légaux

Cette espèce est inscrite sur la liste des oiseaux protégés (arrêté du 29 octobre 2009). Il est donc interdit, en tout temps et en tout lieu, qu’il soit vivant ou mort, de transporter, naturaliser, exposer et faire commerce d’un spécimen (tout ou partie) de cette espèce collecté après le 1er juin 1947.

Pour pouvoir le transporter, le faire naturaliser et l’exposer, le muséum a bénéficié d’un arrêté préfectoral délivré par la préfecture du Cher le 19 juin 1987 et de l’autorisation d’exposition 94/323 valable jusqu’au 31 décembre 1999. Plusieurs arrêtés permettant l’exposition ont suivi et aujourd’hui, il s’agit de l’arrêté préfectoral 2019-0149.

À cette période, l’arrêté du 26 novembre 2013 fixant les conditions d’une dérogation à la naturalisation et la qualité attendue de la taxidermie n’était pas encore en vigueur mais ce spécimen répond parfaitement aux spécifications de l’article 6 : 

« - il doit y avoir une bonne adaptation entre le mannequin et la peau,
- les proportions du spécimen doivent être respectées,
- les caractéristiques biologiques de l'espèce à laquelle appartient le spécimen doivent être respectées y compris dans la scénographie,
- les attitudes de l'animal, en particulier dans ses appuis, doivent être respectées
»

Cette espèce est également reprise par la Convention de Washington (ou CITES : Convention on International Trade of Endangered Species) et sa transposition dans le droit européen : le Règlement (CE) n°338/97. Cette convention régit uniquement le commerce des espèces et celles classées en annexe I (ou A pour l’Europe) sont interdites d’échanges commerciaux sauf dérogations matérialisées par un C.I.C. (Certificat Intra-Communautaire), délivrées en France par une DREAL. La convention de Washington classe le Hibou Moyen-duc en annexe II (activité commerciale réglementée) alors que l’Europe est plus restrictive et le classe dans son annexe A, interdisant l’activité commerciale, tout comme l’annexe I.

Selon la définition de l’ICOM, un muséum est à but non lucratif mais l’administration considère l’entrée payante comme une activité commerciale. Dans ce cas, pour pouvoir exposer ce spécimen, un C.I.C. est nécessaire, comme pour tous les spécimens repris en annexe I ou A. Le C.I.C. de notre spécimen porte le n° FR-1901800021-K et a été accordé par la DREAL d’Orléans.

Anecdote :
Une erreur s’est glissée dans le document : le nom scientifique Asio otus est juste mais son nom vernaculaire est erroné. Il a été nommé Hibou Grand-duc alors qu’il s’agit bien d’un Hibou Moyen-duc.

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